mercredi 22 juin 2016

Paris perdu: le Tabou à Saint Germain des Près


Ce mythique club de jazz  était installé dans la cave d'un petit bistrot rue Dauphine à l'angle de la rue Christine. Inauguré en 1947 il devient très vite le rendez-vous des zazous, des existentialistes et  de tous les intellectuels, écrivains, journalistes, artistes de Saint-Germain des près.  On pouvait y croiser entre autres: Queneau, Artaud, Sartre et Beauvoir, Miles Davis, Gaston Gallimard, Juliette Gréco en animatrice et ambassadrice des lieux.


" Très vite le Tabou est devenu un centre de folie organisée" Boris Vian

Défi autoportrait


L'an passé, j'ai relevé le défi lancé par les Urban Sketchers de réaliser un autoportrait par jour. Mission accomplie, je ne pouvais plus m'arrêter. Voici une sélection de mes réalisations au fil des jours, au grès de mes inspirations et de mes humeurs.  

Au calame à l'encre rouge et noire 


Après mon yoga


Après l'expo Tudor


A la façon de Jacques de Loustal pour Série Noire

A la façon de Frédéric Pajak dans le Manifeste incertain

En petite fille sage dans le miroir ancien de ma mère



Autoportrait dans le noir
Après l'expo Bowie








Paris sera toujours une fête


Des lieux emblématiques de notre belle capitale. Lieux de fête, de distraction, de rencontres et de partage. Cette série à l'aquarelle est un hommage à Paris, ses couleurs, sa splendeur.

Montparnasse

Montmartre




Saint Germain des Près 

Montparnasse

L'alignement du Carousel du Louvre



Vive la jeunesse



L’école est bientôt finie, une bonne raison d’aller à l’Émile, pour faire le plein de bonnes lectures pour l’été. « Librairie des écoles et de la jeunesse » peut-on lire en gros sur le fronton de la devanture de cette ravissante librairie à deux pas de la prestigieuse école parisienne : Active Bilingue. Créée dans les années 80 par Guillaume et Naza Chiffert, l’Émile est une véritable institution pour les écoliers du quartier qui y trouvent tous les livres pour étudier (en français et en anglais), mais aussi et surtout pour s’évader et se détendre. Lauriane Le Dus, aidée de deux autres libraires, gère de sa belle énergie cette enseigne qui tire son nom de l’ « Émile ou De l’éducation » de Jean Jacques Rousseau. C’est elle qui nous reçoit ce jour pour nous faire part de ses coups de cœur. 

Quel est le livre le plus emblématique  de la librairie
Alex Rider d’Anthony Horowitz (Livre de poche jeunesse), voilà une série en dix tomes qui traverse les générations. L’histoire d’un orphelin de 14 ans engagé par le MI6  et qui enquête par ce biais sur la disparition mystérieuse de son oncle lui-même agent des services secrets britanniques.  Nos lecteurs les ont tous lus et tous conseillés à leur entourage. Un  véritable phénomène. 

Une brève de librairie
Un souvenir qui m’a beaucoup touchée, celui d’une ado qui rentre à la librairie et m’explique qu’elle n’aime pas lire.  Je luis conseille alors d’essayer « Le noir est ma couleur » d’Olivier Gay (Rageot). Elle est revenue 3 jours après m’acheter tous les livres de la série, elle avait des étoiles plein les yeux. 

L’Émile
136 avenue Émile Zola
75015 Paris

01 40 59 86 40 

mercredi 8 juin 2016

Des livres et des peintres




À la croisée de la peinture et de la littérature: les murs de cette librairie sont chargés d’un très riche passé artistique et créatif. Créée en 1860 par Joseph et Marie-Jeanne Le Gloanec, cette pension était le lieu de ralliement des peintres de l’école Pont-Aven, dont les plus célèbres furent Paul Gauguin, Paul Sérusier et Emile Bernard. C’est en 1998 que Marie-Josée Le Gall rachète la maison de la presse qui était installée depuis 1949 au rez-de-chaussée de la mythique pension. Son ambition était de maintenir l’activité presse pour garder de la proximité avec les gens,  mais surtout de déployer un espace librairie conséquent. En 2011, elle fait l’acquisition de l’ensemble de l’immeuble, ce qui lui permet d’ouvrir à l’étage un espace livres d’art et un lieu d’expositions d’artistes, de rencontres, de lectures, un atelier d’écriture et des papotages en anglais autour de la poésie anglophone. C’est un ainsi qu’autour des livres, cette libraire dynamique, continue de faire vivre en ces lieux, un esprit créatif nourri d’échanges entre artistes, auteurs et lecteurs. C’est accompagnée de Catherine Véron, librairie elle aussi, que Marie-Josée Le Gall nous accueille très chaleureusement.

Quel est le livre le plus emblématique de la librairie que vous défendez avec ferveur ?
C’est un livre d’art : « Gauguin et l’école de Pont Aven » (Editions Hazan)  de l’ancien conservateur du musée de Quimper André Cariou . Même s’il y a beaucoup de livres sur Gauguin, celui-là est une somme admirable, avec des pièces rares et inédites de la correspondance d’Emile Bernard avec Paul Gauguin. Jusqu’alors, il y avait des moments  importants qui étaient anti-datés, par ces rectificatifs, la vérité est rétablie. Très prochainement sortira une édition de synthèse chez Cop Breizh de cet ouvrage, une édition plus aisément transportable pour les touristes et plus accessible avec un  prix de 20 euros. 

Brève de librairie :
Je voudrais partager une émotion. Celle d’avoir réuni pour la première fois pour une dédicace en librairie : Benoite Groult – qui a une maison dans le coin- et Blandine de Caunes. La mère y annonçait ses 95 printemps quand sa fille fêtait ses 65 ans.   C’était un moment inoubliable, d’une profonde complicité entre les deux auteurs ainsi qu’avec les lecteurs, tous très émus.

Pension Gloanec
5 place Paul Gaugin

29930 Pont-Aven